A propos

Passe la vague15JPG - copieNée en 1965 à La Rochelle, Nathalie Wernimont-Donfut a fait de la photographie son métier depuis 1986.

Ses premières années d’activité professionnelle sont une période « touche à tout », ou elle se délecte de reportages, de photographies publicitaires, de studio…
En 1993, un poste de cameraman lui fait découvrir la vidéo bétacam, et ainsi ajoute le mouvement à l’image. Mais petit à petit la photographie est devenue pour elle, une autre affaire, bien plus personnelle.
En marge de ce travail institutionnel, Nathalie Wernimont réalise des vidéos pour artistes et met en avant les formes, lignes et graphismes auxquels elle est sensible.
 Depuis 2002, son travail personnel est montré dans divers lieux et festivals et projeté au festival Voies-Off à Arles en 2005. Elle participe à des rencontres et débats en lien avec l’association de photographie Rennaise « Photo à l’Ouest », notamment sur les thèmes « habiter » et « territoires ». Avec Emmanuel Donfut, photographe et fondateur de la société BALAO, elle développe notamment un département de photographie d’architecture.

 


 »Quel est le sens de la pratique de la photographie pour vous ?

Être avant tout… Le photographe ne vient que de l’être. C’est une démarche de franchise et d’acceptation de soi. L’homme clairvoyant, l’artiste, révèle et fait remonter à la surface (sensible?) l’unicité de l’Etre. Photographe…ou artiste, n’est pas une profession, c’est une profession de soi. Le photographe construit son propre miroir et donne à voir au-delà des apparences. L’image proposée agit telle une loupe inversée, et renvoie à chacun ses propres émotions. Elle permet de se réapproprier un peu de soi. La photographie nous parle de nous, dans ce que nous avons de plus intime, de plus inconscient. Cela soulève la question de l’attrait croissant pour la photographie. Ces dernières années.N’est ce pas là une réponse face à une société où l’on occulte l’individu en tant que tel ? Sans bienveillance, le photographe apporte des signes, des indices, révélateurs de notre propre état perceptif. »

Extrait du Guide de la photographie à l’Ouest – Entretien Paul Vancassel et Nathalie Wernimont